Sulla leggenda del legno della Croce.
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Jusques dedens enfer eheirent;
Pour ce veoir se retarda,
Toutes foiz amont regarda,
Dist: 'Cherubin, je viens a ty,
Mon pere m’a envoye cy,
Et si te mande que sa vie
Lui anuit et veult que te die,
Comme eil qui a toy s’accorde,
(Que) de l’oeulle de misericorde
II te plaise ä lui donner
Et sa fin du tout ordonner;
De ce rend graces et merite
Et a toy rend son esperite.’
Ung angele vint a lui et dist,
Qui trois grains en la main lui mist:
'Enfant’ dist il 'tu t’en iras,
Ton pere mort tu trouveras,
Met ces trois grains dedens sa bouche
Et puis en la terre le couche;
Ou val d’Elbron tout droictement
La feras son enterrement,
Illec tout droit l’enterreras,
Va, enfans, ainsi le feras.’
Tout ainsi com l’angele lui dist
II le trouva et si le fist;
Ou val d’Elbron fut enterres,
Adam ainsi fut defines ....
Le lyon
Renard, je te prie; or me touche
Des trois grains qui dedens la bouche
Adam furent mys et posez.
Renard
Sire, la cause tost orez.
Qui la sentence en ayerist,
Pere, Filz et Saint Esperit
Est la premiere remonstrance,
Qui sont trois en une substance.
De ces trois grains trois verges crurent
Sitzb. d. phil.-hist. CI. LXIII. Bd. II. Hft.
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