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I. Abhandlung: v. Duncker.
tous fort obliges de Votre Souvenir, et je peux assurer V. A. R.
que ses propres parents ne peuvent ni s’interesscr davantage
en sa faveur ni lui souhaiter plus de benedietions que l’on
ne lui en souhaite ici. Je la prie de croire que je suis un
de ceux qui lui sont le plus acquis, et que, sans lui faire
un compliment sur la nouvelle annee, je peux l’assurer que je
suis plus que personne au monde avec une sincere amitie
et une parfaite estime, Monsieur, Votre tres humble cousin et
serviteur
F rbderic.
P. S. Quoique je n’ai pas l’honneur de connaitre parti-
culiferement Madame Votre mere, 1 je la connais cependant par
les manieres obligeantes qu’Elle a eu envers un de mes officiers,
et je Vous prie, mon eher Duc, de lui marquer qu’Elle n’a
pas oblige un ingrat.
11.
A Berlin, ce 13 de Mars 1735.
Monsieur mon cousin,
J’ai ete tres agreablement surpris en recevant la lettre
que V. A. R. m’a fait le plaisir de m’ecrire, les assurances de
la continuation de sa precieuse amitib et de son Souvenir me
sont toujours tres agreables et quoiqu’a la verite il y a assez
longtemps que je n’ai pas eu la satisfaction d’en recevoir, j’en
suis tout console etant assure que ce n’a pas ete par cause
d’oubli. Aujourd’hui le Roi fetera le jour de naissance de ma
sceur Charlotte qui toute aussi malicieuse qu’autrefois Vous
prie de ne la pas oublier. Nous nous entretenons souvent en-
semble de notre eher Duc de Lorraine, et personne n’en parle
plus volontiere que je le fais, etant toujours avec une parti-
culiere estime, Monsieur mon cousin, Votre tres fidfelement
adonne ami, cousin et serviteur
Frederic.
1 Herzogin Elisabeth Charlotte, Mutter des Herzogs Franz gest. 1744.