68
Grog er: Schweizer Mundarten.
le kaklar eta terbi,
e n povg pa asgdsvi
a fabrikä de Igpjg;
s ete ena kgpäsjg.
le fen ava ekovä
par edi d la komnöta.
s ete o pjezi ko d ver
lez oto, Time l eta be:
dü bä dzük tot al 5
de fjöre, dez ekrito,
e ptvi da bei atrijg
k a kotä me d g dubjg.
la dzüstiz, la bordzezi,
tü a nir, tii gro be fti,
ateda dva l otö
avwe le tg be drapö.
damüdz, ma fe! Je on ete
to sarä knie dü pete;
g so biisäv, s ete tro fürs,
g dze: fäte dgkpjas!
du lapjas? no vete vo pä,
pivet etuts, k se n so pö pä; [öd?
do gras, imve vle vo [Husten] k j
i sjiig kivoni d küt la mwural.
lasi in a [von lasi ab dreimal]
rpu, por l amur do djö,
vidäz, etuts, orgolö;
sakordi! n vete vo pä
k i risk dza d etofä?
Les marchands d’dcuelles dtaient aux
abois,
ils ne pouvaient pas arriver h bout
de fabriquer des lampions;
c’etait une compassion.
Les femmes avaient balaye
par ordre de la communautö.
C’etait un plaisir que de voir
les maisons, comme eiles dtaient belles:
du bas jusque tout au baut
des fleurs, des ecriteaux
et puis deux beaux arcs de triomphe
qui avaient coüt§ plus d’un doublon.
La justice, la bourgeoisie,
tous en noir, tous tres bien vetus,
attendaient devant rhotel-de-ville
avec les tant beaux drapeaux.
Dommage, ma foi! qu’on etait
tous serrds comme du pain de noix;
on se poussait, c’etait trop farce,
on disait: „Faites donc place!“
„De la place? Ne voyez-vous pas,
sale maraud, que cela ne se peut pas;
de gräce, oü voulez-vous que j’aille?
Je suis presse contre la muraille.
Laissez-moi en repos, pour l’amour de
Dieu,
butor, malotru, orgueilleux;
sacrebleu! ne voyez-vous pas
que je risque ddjb d’etouffer ?“