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Auszug aus einem Schreiben des Hrn. Pas cual de Gayangos.
portant une inscription ainsi confue en caracteres coufiques.
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Les lettres de F inscription sont en soie jaune entretissue ayec
de la laine brune. Elle est repetee deux fois, et entre les deux
lignes il y a une bordure aussi en soie de differentes couleurs conte-
nant 13 medaillons, dont deux semblent etre des portraits d’un homme
assis ä la maniere desArabes sur une espece de tabouret, et tenantäla
main quelque chose qui ressemble aun sceptre. 11 na pas deturban äla
tete; il ales cheveuxlongs ettorabant des deux cotes. L’autre est une
femme. Le reste des medaillonsporte des figures monstrueuses d’oisaux,
quadrupedes etc. 11 y a quelque chose d’art sassanide ou ancien persan
dans toutle dessin qui a beaucoup intrigue nos artistes. L’etoffe ä 3y a
pieds de long sur 13 pouces de large. Elle est presqu’en lambeaux,
surtout la partie faite en laine, qui est extremement fine comme le
cachemire; la soie est tnieux conservee. Cette relique du tems
d’ Hiehain II a ete trouyee dans une petite boite de bois peint,
derriere le grand autel d’ une paroisse a san Estevan de Gormaz dans
une niclie construite dans le mur. Elle a donc ete deposee la apres
quelque bataille gagnee sur lesMusulmans dans les environs de la ville,
peutetre meme sur un des fils d’Almansor, ou Almansor lui-meme. Je
ne crois pas cependant que ce soit une banniere; ni la forme ni le
tissu le comportent, et je suis plutot porte ä croire que cela faisait
part de F habillement de quelque femme ou eunuque appartenant au
palais, vu qu’ils avaient le privilege de porter le tiraz.
On a aussi trouye dans un village de la Nayarre une cassette en
ivoire qui depuis le XI. siede contient les reliques d’un saint; mais
qui a autrefois appartenu a un des fils d’ Almansor. Elle est merveil-
leusement sculptee et a plus de trente figures d’ hommes ä pied et ä
cheval engages ä la poursuite d’ ours et de sangliers. Une inscription
coufique, qu’on lit tout autour, porte que la cassette fut sculptee
pour Seifo-d-daulah Abde-l-muley fils d’ Almansor par un de ses
maulas, qui a en juger par son nom dut etre chretien. On ne m’a
encore enyoye qu’un dessin tres imparfait, mais j'espere bientot en
ayoir un autre plus complet.