La tradition des opuscules dogmatiques de Foebadius etc. 7 de citations quelques passages ,Foebadi Aquitani 1 . 1 Enfin j’ai constate avec interet que Phebade demarquait d’une manibre que personne encore n’a paru soupgonner divers dcrits de Ter- tullien, 2 surtout 1 ’Adversus Praxean, et je me reserve de mettre le fait en valeur. Mais depuis lors j’ai en vain poursuivi les traces du Contra Arrianos : d’apr&s une conjecture que m’a suggerde le tres regrette Dr. Traube de Munich, notre manus- crit de Leyde pourrait venir par ses ancetres d’Espagne, et par delä d’Afrique, gräce, en dernier lieu, a l’entremise de Saint Benoit d’Aniane qui contribua en 814 ä l’etablissement defi- nitif de l’abbaye de Massay; 3 est-il permis aujourd’hui encore d’attendre d’Espagne un nouveau temoin du texte de Phebade? la question n’est pas trop audacieuse. II. Parall&lement, en raison du probl&me litteraire, j’avais commence d’etudier la tradition du De Fide (Orthodoxa), que nos editions modernes attribuent a trois ou quatre auteurs, crit — ou, si l’on prdf&re, la matiere du manuscrit — etait venu k Bobbio de Rome meme. 1 Mgr. Mercati a rappeld l’attention sur ces antiques citations dans ses Antiche Reliquie liturgiche Ambrosiane et Romane con un Excursus sui frammenti dogmatici Ariani del Mai (Studi e Testi. VII. Roma, 1902, p. 68 n. 1). C’est le fragment XVIII de Mai (op. c. p. 236; P. L. XIII, 626), correspondant aux pages 19—20 de VAmbros. E. 147 sup.; il mettrait hors de doute l’authenticite du Contra Arrianos, si l’on n’avait deja, la garantie absolument ferme du Vossianus. 2 Le professeur Harnack en particulier a omis cette curieuse dependance, non moins theologique que litteraire, de Phdbade par rapport k Tertullien dans sa meritoire etude Tertidlian in der Literatur der alten Kirche (,Sitzungsberichte der königlich preußischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, Jahrg. 1895, II, 545—579). 0 cf. Mabillon, Annales Ordinis Benedictini t. II, 1704, p. 438, 461, et cf. p. 108. On peut remarquer a, l’occasion que sur le catalogue des livres de Massay, Verecundus (Foebadius) voisine avec un exemplaire de la Concordia Regularum. Pour le reste, que Saint Benoit d’Aniane ait eu des relations littdraires avec l’Espagne, du caractere le plus prdcis, c’est ce que le Dr.^Traube vient de montrer dvidemment par une simple Obser vation paleographique (dans les Untersuchungen zur Uberlieferungsgeschichte der ältesten lateinischen Mönchsregeln de H. Plenkers 1906, Vorwort p. VIII).